mercredi 29 juillet 2015

NOTRE PROJET

NOTRE PROJET

Nous souhaitons ensemble à étudier comme à l'école et aussi à faire, tous les deux ensemble, le docteur un peu psychothéraprof. Ça sert à me rendre plus calme quand on devient nerveux, si le démon de Paris attaque de loin avec ses rayons ou de tout près avec son odeur qui force à danser la Saint-Guy. Tu travailles pou qu'on soit plus intelligent et moins malheureux. Moi, on veut être heureux, et toi? Cette année on veut travailler avec toi parce qu'on te connaît ce qu'on a moins peur dans les grosses crises. Si on parle d'une jeune fille, comme Paule, tu trouves que c'est bien pour moi. Tu t'intéresses même presque beaucoup aux jeunes filles qu'on connaît et à mes dessins. Une prof comme toi, Madame, ça sert à enlever le démon de la tête et à penser aux belles filles. Paule est à l'hôpital de jour parce quelle est aussi un peu nerveuse, elle est gentille sauf quand elle est parfois du côté de ceux qui font des mauvais coups.
Quand on sera grand... On aime peindre et siffler des airs d'opéra. Ce n'est pas un métier ça... Les autres métiers, ceux pour gagner des sous, on ne sait pas, on ne sait pas comment faire? Et si on sent le démon de Paris, qu'on casse les outils (et les symboles) et les machines? Gagner des sous comme on doit faire, ça fait peur. On sait pas se qu'on pourrait faire quand on sera un vraiment grand. Toi, tu le sais? On aime dessiner seulement ce qu'on a dans la tête. Faire du réel pas réel. On ne veut pas que ça devienne du moderne comme souvent toi tu aimes. Maman dit que c'est du gribouillage. Comme si c'était fait par un détracté. Pour enlever les détractement, il faut faire des choses agréables : aller dans les bois, planter des arbres, faire des squares et des manèges pour les enfants, aller à la piscine, avoir des copains, des cousins de son âge, oser parler aux belles filles. Nous deux, on est bien tous les deux dans ton bureau, tu as toujours du chocolat. On a envie de faire des choses agréables : aller en dessin à l'île Paradis numéro 2. Parce que, sur l'île Paradis qu'on ne doit pas dire, on dirait que ça s'est terminé dans le catastrophié. Nous deux, on lutte contre la folie débile, ça serait plus facile si Paule, la belle fille, prenait le même métro que moi ou Supergénie de la télé, l'autobus.
Tu es prof mais parfois tu es aussi un peu docteur, une dame qui soigne le détractement, pas avec des remèdes pour pas-normaux, qui font peur. Nous deux on est des normaux parce qu'on travaille ensemble. Moi, on est un peu pas-normal parce que le démon de Paris, sil saute sur mon dos, il bousille la gueule, il me détractouille mais moins quand nous on est à deux. Voilà, fin du projet.

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